Étienne est dévasté par la mort de son père. Un père qui était un exemple pour lui et formait avec sa mère un couple modèle. Depuis trente ans, le jeune homme n’a jamais douté de leur amour réciproque ni de leur fidélité. C’est même le socle des rares certitudes sur lequel il tente de construire sa vie.
Et pourtant.
Avant de mourir, son père a écrit une lettre qui lui dévoile son plus grand secret : un amour intense qui a bouleversé le cours de sa vie. Ce récit exalté va faire voler en éclats l’image idéale qu’Étienne avait de ses parents, et lui fera entrevoir que la beauté de l’existence réside parfois dans ses imperfections (source : éditeur)

 

Dans ce roman, nous découvrons en même temps qu’Etienne, 30 ans, le secret qui va ébranler toutes ses certitudes sur l’histoire d’amour parfaite qu’ont vécue ses parents, jusqu’à la mort d’Henri, son père.

Avec beaucoup de sensibilité et d’ émotion, Frédéric Perrot nous livre un récit sur les secrets de famille, la fidélité, l’amour, l’homosexualité mais aussi le deuil et le pardon. La révélation de ce secret, qu’Henri laisse dans une lettre à son fils, aura un goût amer pour Etienne, qui découvre que son père a aimé pendant plus de 30 ans une autre personne que sa mère, d’un amour intense et irrationnel, lui qui portait aux nues le couple formé par ses parents.

Alternant la narration entre le présent, avec le récit d’Etienne, et le passé, avec celui d’Henri, c’est avec des mots simples et un sens aigu de la formule que Frédéric Perrot sait parfaitement nous toucher au cœur, et faire que l'on garde longtemps en mémoire cette histoire et ses personnages.

C'est lors d'un séjour en Amazonie que l'auteur a été désigné porte-parole de la grande forêt par l'esprit de la mère de toutes les mères en personne. Conformément au contrat spirituel qui s'est lié au sein de cette matrice végétale, Laurent Huguelit a mis sur papier les paroles, les visions, les impressions et les anecdotes que la forêt lui a demandé d'exprimer. C'est un enseignement prodigué par la nature qui nous est livré dans ces pages, un pèlerinage au cœur de la grande famille du vivant.
On y croise, tour à tour, l'arbre ancestral, la clarté de la conscience, la compassion, les chamanes et leurs chants de guérison - mais également, parce que tout doit être connu, les affres de l'obscurité. Avec Mère, l'intention de la forêt est de rétablir le lien sacré qui relie l'humanité à la planète Terre, pour qu'une nouvelle conscience puisse émerger - et pour que les enfants de la forêt retrouvent celle qui les a vu naître et grandir. Pour qu'ils la respectent, la préservent et l'aiment.

Dans cet ouvrage qui se lit comme un roman, Laurent Huguelit nous raconte cet épisode extraordinaire de sa vie et nous transmet l’enseignement spirituel de la forêt amazonienne. Un appel vibrant qui nous invite à revenir au cœur de ce que nous sommes et d'où nous venons. Un récit rempli d'humanisme ou l’on est captivé de bout en bout.

                                               À lire, à faire lire, à partager...

Dans le village de Claude Monet, à Giverny, vivent trois femmes : une fillette passionnée de peinture, une séduisante institutrice et une vieille dame recluse qui observe tout depuis sa fenêtre. Lorsqu'un meurtre est perpétré dans ce tableau pourtant idyllique, ce sont tous les secrets et les non-dits qui resurgissent...

Voilà une remarquable adaptation par Fred Duval du roman culte de Michel Bussi, auquel Didier Cassegrain rend sublimement hommage à la façon des impressionnistes. Graphiquement maîtrisée et parfaitement écrite, cette variation immersive des Nymphéas noirs se suffit à elle-même et ne devrait pas laisser indifférents ceux qui s’y aventureront, au risque d’être quelque peu troublés, lors du retour à la réalité !

 

Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s'entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.

Au fil d'un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n'est que "ruine de l'âme ".

Choral et audacieusement construit en quatre parties hautement métaphoriques («racines», «tronc», «cime» et «graines»), le récit entreprend d'évoquer les destins lâchement liés de neuf protagonistes et des circonstances qui ont mené chacun à l'action. La première partie, très dense, se dissémine en neuf longues nouvelles dont chacune aurait pu aboutir à un roman en soi, vertigineux de détails et de conséquences : celui de Nicholas, artiste dépressif dont la famille, avant de disparaître brutalement, avait réussi à maintenir en vie l'un des derniers châtaigniers d'Amérique, espèce éradiquée au début du

XXe siècle suite à une épidémie cryptogamique ; celui de Neelay, fils d'immigrants indiens, devenu paraplégique suite à la chute d'un arbre, qui devient un génie des jeux vidéo et l'auteur d'un jeu inspiré par le débordement du vivant ; ceux encore de Douglas, vétéran de guerre et de l'expérience de Stanford, d'Olivia, étudiante revenue d'entre les morts qui pense communiquer directement avec la nature, ou de Patricia, sourde, garde-forestière et dendrologiste, auteure d'une thèse révolutionnaire sur la manière dont les végétaux communiquent. Tous ceux-là (et quelques autres) se retrouveront autour d'actions inspirées par le «Redwood Summer» de 1990, événement central des «Timber Wars» qui virent s'opposer éco-guerriers et exploitants forestiers d'Amérique du Nord à un moment charnière de la transformation de la sylviculture en exploitation intensive, cette «économie suicidaire».
Avec eux,  Richard Powers s'instruit, donc, et nous enseigne en même temps une leçon qui tient autant de la science que de la philosophie : comment la nature pense, se parle à elle-même et s'organise sans avoir recours à la raison ; comment les forêts s'organisent par le biais de vastes réseaux de communication ; comment les arbres «imaginent» leur propre destin quand ils font s'étendre leurs branches vers le ciel et le futur.
Un grand roman écologique et humaniste.