Un labyrinthe secret plongé dans l’obscurité.
Un bourreau qui y enferme ses proies.
Une victime qui parvient à s’en échapper, mais sans le moindre souvenir.
Un effroyable combat pour retrouver la mémoire, et une enquête à hauts risques pour traquer celui qui continue à agir dans l’ombre...

Le roi du thriller italien nous propose dans ce roman, un huis clos qui donne des sueurs froides et de sacrés cauchemars. Il  nous offre des heures de frissons et de tension psychologique. Il joue et emprisonne son lecteur dans un labyrinthe avec des aspects de train fantôme. Des pièges apparaissent au détour d’une page. Qui sont vraiment les monstres ? Faut-il suivre la trace du lapin blanc ? Quand on a l’impression que tout est terminé et que tout se finit bien, il nous retourne l’esprit  et nous amène là où il voulait depuis le départ.

 

Une proposition nouvelle, un défi pour Rébecca Dautremer que de se plonger dans l'imagerie des années 1930, dans cette histoire de John Steinbeck, qui dessine les contours des paradoxes du système américain, de ces contradictions, entre fascination et torpeur. Ce court roman de 1937 relate l'histoire d'une amitié, entre George Milton et Lennie Small, l'histoire d'un espoir, pendant la Grande Dépression aux Etats-Unis, un récit intense, sobre et cruel, lequel la crise se trouve constamment entre les lignes.

 Rébecca Dautremer s'est livrée à un exercice de style audacieux, celui d'adapter un des romans les plus fameux et fascinants dans la littérature américaine. Pour ce grand ouvrage, Rébecca Dautremer s'est notamment inspirée du dessinateur américain et créateur de Little Nemo, Windsor Mcay ou encore des collections d'Art Brut américaines des années 1930.  Un ouvrage d’une rare beauté et une plongée dans une imagerie fascinante et contradictoire. Une pure réussite !

Une mère et son fils en cavale trouvent refuge dans la petite communauté de Mill Grove, en Pennsylvanie.
Mais dans ce havre de paix, le petit garçon disparaît.
Quand il émerge de la forêt six jours plus tard, il a l’air indemne.
Lui seul sait que quelque chose a changé.
La voix du bois est dans sa tête et lui dicte une mission.
S’il ne lui obéit pas, sa mère et tous les habitants de Mill Grove risquent son courroux…

 Si vous comptez rester sain d’esprit, ne lisez pas ce livre.

En voilà un bon, de roman fantastique ! Prenez un peu de Peter Pan, du Petit Poucet, de Hansel & Gretel, saupoudrez d’une pincée de Stranger Things... et ajoutez-y énormément de talent, vous obtiendrez L’Ami Imaginaire. Ce livre apporte une nouvelle dimension au mot « fantastique ». Il le développe dans tous les sens du terme. Une histoire surnaturelle follement originale tout en marquant clairement ses références au modèle du genre, Stephen King.

Une ambiance addictive, proche «  Des griffes de la nuit » en version forêt, mais plus psychologique, où le bien et le mal s’affrontent, où il devient difficile de distinguer la réalité du cauchemar.

750 pages d’événements surnaturels qui vont engendrer le chaos. La fièvre va toucher tous les protagonistes (et vous lecteurs) dans un suspense inouï… Un livre qui vous tient éveillé plusieurs nuits ! 

« Elle a incliné le cou, le visage déformé par les flocons épais qui se déposaient déjà sur le carreau. Elle a cherché son regard à travers le verre qui s’opacifiait de seconde en seconde, mais les lunettes noires l’ont empêchée de le trouver. Alors, elle s’est détournée vers le pont et elle a commencé à marcher en direction de la gare, son manteau ouvert claquant sur ses jambes face au vent glacial.
Dans la voiture, le son des feux de détresse rythmait sa progression comme le tic-tac d’une minuterie. Une femme qui arrivait en sens inverse s’est retournée sur elle. Elle a eu un temps d’arrêt, comme si elle doutait de ce qu’elle venait d’apercevoir.
Il a vu un panache de vapeur sortir de la bouche de l’inconnue. Elle s’est figée d’horreur au moment où Myriam a laissé tomber son manteau dans la neige et a enjambé le parapet. Elle s’est précipitée vers elle en hurlant, mais il était trop tard.
Après un dernier regard en direction de la voiture immobile, Myriam, entièrement nue, avait déjà sauté dans le fleuve. »

Une fois de plus, l'auteur nous entraîne dans une triple enquête dont le thème central est la violence faite aux femmes par des prédateurs que rien n'arrête. L’écriture, toujours aussi fluide, nous permet d'être happés par les presque 600 pages du livre, dans les méandres noirs de ces 3 histoires.  Laissez-vous surprendre dans ce puzzle plein de suspense.